• Quelques mots du Président...
    à propos des morts de la Grande Guerre
    de TOUS les morts
    démagogie ? peut-être
    contradiction avec des assertions précédentes ?
    peu importe...
    et tant de choses remontent à la surface de la mémoire collective...

    excusez la réédition...

    Chose promise, chose due... 
    Pour Azalaïs dont le grand-père est mort là-haut.
    très amicalement
    jean-marie








    La chanson de Craonne


    Quand au bout d'huit jours le r'pos terminé
    On va reprendre les tranchées,
    Notre place est si utile
    Que sans nous on prend la pile
    Mais c'est bien fini, on en a assez
    Personne ne veut plus marcher
    Et le cœur bien gros, comm' dans un sanglot
    On dit adieu aux civ'lots
    Même sans tambours, même sans trompettes
    On s'en va là-haut en baissant la tête

     

    Refrain :
    Adieu la vie, adieu l'amour,
    Adieu toutes les femmes
    C'est bien fini, c'est pour toujours
    De cette guerre infâme
    C'est à Craonne sur le plateau
    Qu'on doit laisser sa peau
    Car nous sommes tous des condamnés
    Nous sommes les sacrifiés



    Huit jours de tranchée, huit jours de souffrance
    Pourtant on a l'espérance
    Que ce soir viendra la r'lève
    Que nous attendons sans trêve
    Soudain dans la nuit et le silence
    On voit quelqu'un qui s'avance
    C'est un officier de chasseurs à pied
    Qui vient pour nous remplacer
    Doucement dans l'ombre sous la pluie qui tombe
    Les petits chasseurs vont chercher leurs tombes

     

    -Refrain-



    C'est malheureux d'voir sur les grands boulevards
    Tous ces gros qui font la foire
    Si pour eux la vie est rose
    Pour nous c'est pas la même chose
    Au lieu d'se cacher tous ces embusqués
    Feraient mieux d'monter aux tranchées
    Pour défendre leur bien, car nous n'avons rien
    Nous autres les pauv' purotins
    Tous les camarades sont enterrés là
    Pour défendre les biens de ces messieurs là



    Refrain :
    Ceux qu'ont le pognon, ceux-là reviendront
    Car c'est pour eux qu'on crève
    Mais c'est bien fini, car les trouffions
    Vont tous se mettre en grève
    Ce s'ra vot' tour messieurs les gros
    D'monter sur le plateau
    Et si vous voulez faire la guerre
    Payez-la de votre peau


     (auteurs inconnus)

     



    " Et nous les petits, les obscurs, les sans grade !… 
    Nous qui marchions fourbus, blessés, crottés, malades...
    Nous qui marchions toujours et jamais n'avancions;
    Trop simples et trop gueux pour que l'espoir nous berne
    De ce fameux bâton qu'on a dans sa giberne..."
     Edmond Rostand




    Moi, antimilitariste ? pas seulement, pas vraiment... Contre toutes les boucheries, sûrement... Contre ceux qui les fomentent, qui en profitent... absolument, définitivement...

    Y a du beau monde dans la littérature qui s'en prend à cette monstruosité la guerre de tous les temps et de tous les lieux mais comme dit Brassens :

    "Moi, mon colon, cell' que j'préfère,
    C'est la guerr' de quatorz'-dix-huit!"


    Du beau monde qui en dévoile les absurdités et les horreurs... du monde de tous les bords. 
    La liste serait longue...


    et pourquoi pas Boris...




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