•  

     jm1

     

     

     

    3 h 45 Matines (Vigiles)
    6 h 30 Laudes (Prime)
    8 h 45 Tierce
    11 h 30 Sexte
    13 h 30 None
    17 h 05 Vêpres
    19 h 45 Complies


    cara al sol con la camisa nueva                    
    que tú bordaste en rojo ayer...

     

    Matutinale

     

    La larve abandonnée, l’enfant sort du néant.
    On dit à ses parents que c’est un bel enfant,
    A l’air très éveillé. Un destin magnifique
    Attend certainement cet exemplaire  unique…
    La famille est soudée mais n’a guère d’argent
    A tout  sacrifier elle est prête pourtant…

     

     

    Amourette

     

    On n’est pas très sérieux…

     

    Il est heureux
    Il a un rendez-vous
    le premier
    et il a plein d'idées
    de troublantes idées...

    Il siffle (même s’il siffle faux)
    Il chantonne (même s’il chante faux)
    Sur l’air du Tantum ergo
    Ou de la pluie-bergère
    Une phrase un peu bête
    En quatre vers boiteux
    Et qui l’amuse fort
    (s’ils l’entendaient
    quelle tête ils feraient
    les parents, les curés !) :

     


    «allons cueillir des fraises
    viens avec moi chérie,
    qu’entre tes parenthèses
    je plante ma bougie »

     

    Ne planta rien du tout
     mais dèjà grande gueule...
    avant de bien croquer faut se faire la meule !
    C'est pas du premier coup
    qu'on gagne dans la vie...

     

    On n’est pas très sérieux…
    …Quand on n’a que quinze ans

     

    Il connut des succès au collège des "Frères"...
    Timide quelquefois, plutôt velléitaire,
    Paresseux bien sûr et redoutant l’effort,
    Médiocre au lycée, à la fac pas très fort…
    Insolent et hâbleur et toujours réfractaire.

    S’il y eut des rires il y eut bien des pleurs.

      


    Les fruits n'ont point passé la promesse des fleurs... 

     

     

     

    La fin du repas
     
    Il y eut des jardins,
    des plages de beauté.
    Il y eut aussi l'échec
    au long de la carrière,
    les moments de coeur sec,
    les instants de bonté.

     


    Il y eut des chagrins,
    il y eut la prière,
    il y eut la trahison
    mais il y eut le pardon...
    une pénible chaîne
    l'amour...
    et de nouveau la haine
    tout au long du parcours,
    la peine

    et les jeux de l'enfant,
    puis ses larmes dans l'arène
    sa chanson...

     


    Vers la fin de la male heure
    s'il rit ou encore s'il pleure,
    point n'est grave la leçon,
    point ne doit battre ta coulpe...
    Pour l'homme de bien,
    l'homme de rien,
    l'homme en dehors de la troupe,
    un homme seulement,
    l'homme conscient,
    vient le jour où le fil de toute vie se coupe...

     

    Quand l'heure arrivera, nous dit Omar Khayyâm,
    de retourner ta coupe,
    fais donc en sorte qu'il n'y ait plus rien dedans.

     

     

     

     

    jm3pg

     

     

     


    votre commentaire


    Suivre le flux RSS des articles de cette rubrique
    Suivre le flux RSS des commentaires de cette rubrique