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Par jean--marie le 30 Juin 2012 à 12:00
3 h 45 Matines (Vigiles)
6 h 30 Laudes (Prime)
8 h 45 Tierce
11 h 30 Sexte
13 h 30 None
17 h 05 Vêpres
19 h 45 Complies
cara al sol con la camisa nueva
que tú bordaste en rojo ayer...Matutinale
La larve abandonnée, l’enfant sort du néant.
On dit à ses parents que c’est un bel enfant,
A l’air très éveillé. Un destin magnifique
Attend certainement cet exemplaire unique…
La famille est soudée mais n’a guère d’argent
A tout sacrifier elle est prête pourtant…Amourette
On n’est pas très sérieux…
Il est heureux
Il a un rendez-vous
le premier
et il a plein d'idées
de troublantes idées...Il siffle (même s’il siffle faux)
Il chantonne (même s’il chante faux)
Sur l’air du Tantum ergo
Ou de la pluie-bergère
Une phrase un peu bête
En quatre vers boiteux
Et qui l’amuse fort
(s’ils l’entendaient
quelle tête ils feraient
les parents, les curés !) :
«allons cueillir des fraises
viens avec moi chérie,
qu’entre tes parenthèses
je plante ma bougie »Ne planta rien du tout
mais dèjà grande gueule...
avant de bien croquer faut se faire la meule !
C'est pas du premier coup
qu'on gagne dans la vie...On n’est pas très sérieux…
…Quand on n’a que quinze ansIl connut des succès au collège des "Frères"...
Timide quelquefois, plutôt velléitaire,
Paresseux bien sûr et redoutant l’effort,
Médiocre au lycée, à la fac pas très fort…
Insolent et hâbleur et toujours réfractaire.S’il y eut des rires il y eut bien des pleurs.
Les fruits n'ont point passé la promesse des fleurs...La fin du repas
Il y eut des jardins,
des plages de beauté.
Il y eut aussi l'échec
au long de la carrière,
les moments de coeur sec,
les instants de bonté.
Il y eut des chagrins,
il y eut la prière,
il y eut la trahison
mais il y eut le pardon...
une pénible chaîne
l'amour...
et de nouveau la haine
tout au long du parcours,
la peineet les jeux de l'enfant,
puis ses larmes dans l'arène
sa chanson...
Vers la fin de la male heure
s'il rit ou encore s'il pleure,
point n'est grave la leçon,
point ne doit battre ta coulpe...
Pour l'homme de bien,
l'homme de rien,
l'homme en dehors de la troupe,
un homme seulement,
l'homme conscient,
vient le jour où le fil de toute vie se coupe...Quand l'heure arrivera, nous dit Omar Khayyâm,
de retourner ta coupe,
fais donc en sorte qu'il n'y ait plus rien dedans.
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