• ou de la liberté d'expression et du débat historique...

    La France vient d'être condamnée par la Cour européenne des droits de l'homme  pour «atteinte à la liberté d'expression»,
    Les tribunaux français avait sanctionné l'éditeur d'un livre du général Paul Aussaresses justifiant la torture et les exécutions sommaires pendant la guerre d'Algérie, considérant que le témoignage de l'ancien soldat relevait de «l'apologie de crimes de guerre».
    Au contraire, la Cour européenne des droits de l'Homme juge que cet ouvrage contribue au «débat historique».




    Clio, par  Vermeer 1666 (détail)


    et le général Paul Aussaresses vient de déclarer à l'hebdomadaire "le Point" :
    "Je suis réhabilité, et c'est l'essentiel. J'avais été condamné de manière injuste, le président Bouteflika l'avait dit au journaliste Jean-Pierre Elkabbach lors du voyage du président Chirac en Algérie : "Le général Aussaresses n'a agi et écrit qu'en faisant son devoir."
    "Je n'ai pas eu la lâcheté de dire que tous mes actes avaient été accomplis sur ordre."


    je me contente de présenter les faits...
    je ne résoudrai rien,  bien sûr !
    et je ne veux pas écrire un article polémique...
    ici, je ne juge pas... les juges jugent et se plantent... très souvent, trop souvent...

    je suis très préoccupé par ces problèmes concernant la liberté d'expression...
    et notre société, on le voit aujourd'hui dans les à-peu-près et les retournements de sa prétendue Justice,  semble incapable de répondre...

    peut-on tout dire ou doit-on respecter certaines limites...
    mais où placer ces limites ?
    je ne sais...
    je pense à l'appel au meurtre que l'on ne peut en aucun cas admettre
    et à la recherche de la vérité...
    et puisqu'il est question de faits criminels, j'ajouterai le respect, la compassion dus aux victimes...

    oui mais... avec Montaigne on peut s'interroger :
    “Quelle vérité que ces montagnes bornent, qui est mensonge au monde qui se tient au-delà ?”
    avec Pascal:
    “Plaisante justice qu’une rivière borne ! Vérité au deçà des Pyrénées, erreur au delà”
    recherche historique ?
    Oui... mais en parcourant rapidement quelques textes, je viens de constater qu'il y a déjà désaccord sur le nom des auteurs respectifs de et sur l'énoncé de leurs sentences...

    Montagne, rivière... ?!
    on trouve même cette "synthèse" : Plaisante Justice qu’une rivière ou une montagne bornent ! Vérité en deçà des Pyrénées, erreur au-delà”.
    et je n'ai pas envie de me plonger dans la lecture des oeuvres intégrales...






    Quelle meilleur exemple de la vanité de la justice humaine que la présente déroute des tribunaux de notre pays devant les instances internationales...

    tout compte fait, mes réflexions à peine écrites me paraissent relever du coup d'épée dans l'eau...

    ...avec certainement autant d'efficacité...







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