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    Aventure quotidienne des gens qui ne cachent pas leurs idées

    Vous êtes modestement de droite, pas extrémiste pour vingt ronds et l'on vous traite de fasciste. Ceux qui agissent ainsi ne savent même pas le plus souvent ce que ça veut dire... Il n'y a de leur part aucune réflexion profonde, aucune référence historique sérieuse... Seule la volonté de nuire les motive. Vous êtes fasciste donc ou peut vous massacrer, vous accommoder à toutes les sauces avant de vous bouffer...
    Certains de ces accusateurs  publics sont peut-être capables de citer Hitler et Mussolini mais guère plus... D'autres  vont vous  débiter le chapelet qui va de Tchang-Kaï-Chek à Pinochet en passant par Franco, Pétain... Pour faire bonne mesure, ils vous parlerons sans doute de l'apartheid en Afrique du sud, même peut-être de  Pie XII, de Peron, de Vargas, de Salazar...
    Mais dites-moi, ça consiste en quoi, exactement le fascisme ? totalitarisme, dictature personnelle, culte de la personnalité, parti unique, persécutions, élimination des "démocrates", torture, bagne, prison, exécutions de masse, racisme, colonialisme, impérialisme, prédominance de la religion ? pour ceux qui ont peu plus de lettres que les trois du mot sot.
    En définitive, si vous leur demandez de dire ce que ces  leaders et leurs systèmes ont en commun, à part le euh... obligatoire, marque d'une intense réflexion de leur part, vous aurez droit aux mêmes litanies... Eternellement répétées...
    Et bien sûr, ils  y croient ou font semblant. Les différences profondes, ils les gomment : c'est un tout, le règne du mal absolu, l'enfer, Le Fascisme.
    Pour qu'il existe vraiment, il faudrait que chacun de ces régimes ait en même temps toutes ces caractéristiques... Impossible, dites-vous ? il y a des différences, des nuances de l'un à l'autre, ils évoluent... Donc le vrai Fascisme n'existe pas, ou n'existe plus puisque Mussolini seul a choisi ce nom ? C'est un terme qui,  par analogie, fait allusion à ce système et à cette période ?
    Raisonner par analogie permet donc tout. On peut comparer n'importe qui à n'importe quoi, sans avoir besoin de la moindre justification... Pourquoi donc pensez-vous insulter vos adversaires en les traitant de fascistes ? ce ne sont pas des Italiens de la période 1923-1943 !
    Résultat il y aura de plus en plus de gens qui ne se sentiront pas insultés, mais qui, comme moi, accepteront le mot...
    Les fascismes changent au cours de leur vie. Il y a la période de conquête du pouvoir qui est un dur combat sans quartier, les fascismes ne sont pas réductibles à cela...   Chacun d'eux  a sa doctrine économique et sociale, un soutien populaire incontestable, ce soutien du peuple dont ils veulent le bonheur, pas dans les lendemains hypothétiques d'une société sans classe... mais dans le cadre immédiat de la collaboration, de la coopération des catégories sociales. Le corporatisme...
    "La notion de bonheur est une notion fasciste". Qui a dit cela ?  Pas un de ces loups-garous cités plus haut, non, un bon socialiste bien français, si l'on peut dire, ancien premier ministre, Michel Rocard... Il n'avait pas l'air d'apprécier ce bonheur... L'hommage du vice à la vertu... C'est vrai que la dimension internationale et nationale du personnage n'est plus ce qu'elle était...
    On nous a largement dévoilé toutes les turpitudes supposées du fascisme.
    Regardons-y de plus près, je ne vais pas les énumérer à nouveau... n'avez-vous pas une impression de déjà vu... ailleurs ?
    Un peu de bonne foi : il y a eu le bloc "communiste". Il y a encore aujourd'hui des pays sous la botte, des régimes qui eux ont, comme naguère, toutes ces caractéristiques en même temps, y compris le racisme (notion qui a été absente de la plupart des régimes "fascistes"). Une différence, ce n'est pas la religion qui a une position dominante (elle est persécutée) mais la prétendue philosophie marxiste-léniniste... le tout enrobé dans un délicat euphémisme, la dictature du prolétariat...
    Une autre différence, et de taille : les régimes "communistes" ont été et sont encore les plus meurtriers de l'histoire de l'humanité.
    Quels bienfaiteurs de la dite humanité sont donc les Lénine, Trotsky, Staline, Mao, Tito, Castro, Guevara, Ceocescu, Mengistu, Pol Pot, Kim-il-Sun, Honecker, Kadar, Brejnev, Iaruzelski... !
    Les mouvements fascistes sont nés le plus souvent, en grande partie, pour contrer les désordres créés par des révolutionnaires enragés et après l'indispensable rétablissement de l'ordre, ils se sont efforcés de maintenir la paix sociale, de rendre la fierté à leurs concitoyens bafoués et ceci  en général dans un contexte international particulièrement hostile à leur égard. Ce qui permet de comprendre sinon d'accepter des méthodes fort rudes contre des adversaires qui n'hésitaient pas à employer toutes les violences terroristes et la trahison...
    Et entre les deux systèmes, il n'y a rien ?
    Et notre bonne vieille démocratie bourgeoise occidentale ?
    Beaucoup de personnalités plus ou moins célèbres, mais souvent lucides, s'en sont donné à coeur joie :
    De Philippe Berthelot " La démocratie, savez-vous ce que c'est ? le pouvoir pour les poux de manger les lions", à Oscar Wilde, "La démocratie, c'est l'oppression de peuple par le peuple"... En passant par celle-ci, de Louis Latzarus "En démocratie, la politique est l'art de faire croire au peuple qu'il gouverne"
    En ces jours de campagne électorale, de règne de sondages,  de médias déchaînés, et de promesses tous azimuts de la part de conjurés qui ont participé à tous les mauvais coups gouvernementaux, et barbouzards, depuis des décennies, n'est-elle  pas la bienvenue ? Aucune pudeur...
    Qu'on ne vienne pas raconter que je fais l'apologie d'un totalitarisme quelconque, que je déforme l'histoire, je ne veux ni ne peux faire ici oeuvre d'historien, j'essaie  simplement de régler mes comptes avec le mot fascisme... et avec moi-même. Je n'en ai plus le frisson dans le dos. Je fais avec...  Comme le comédien, de la légende qui s'est laissé prendre au jeu. A force de mimer et de railler les chrétiens dans  l'arène, il en vint à se convertir.
    Vous m'avez dit fasciste, fasciste suis...
    puisque ça a l'air de vous faire tellement, tellement plaisir...
    je ne suis pas contrariant
     
    Et monarchiste en plus !

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