* Avec Maximilien Luce, grand peintre et Anarchiste

Maximilien Luce, né le 13 mars 1858 dans une famille d'artisans et mort le 6 février 1941 à Paris, est un peintre, graveur et militant libertaire français.

 l'Exécution d'Eugène Varlin

Quelques événement  marquent profondément son esprit dans sa jeunesse en particulier la Commune de Paris
Après la fin des études primaires, il suit les cours du soir de dessins avec les  ouvriers des Gobelins, puis il entre en apprentissage dans un atelier de gravure.  En 1876 il travaille dans un atelier qui produit  des gravures sur bois pour "L'Illustration "  tout en poursuivant ses études de peintre  En 1882, l'invention des reproductions sur plaque de zinc ayant sensiblement réduit les débouchés de la gravure sur bois, Luce devient peintre à plein temps.
Lors du Salon des indépendants, il fait la connaissance de Georges Seurat, Camille Pissaro, et Paul Signac, lequel qui  lui achète une œuvre intitulée "La Toilette"
Issu du monde ouvrier du quartier de Montparnasse, Maximilien Luce avait assisté à la répression de la Commune et cette terrible vision conditionna son engagement politique. Considéré comme « dangereux » par la police, surtout à cause de sa participation au journal Le Père Peinard et à la suite de l'assassinat de Sadi Carnot le 24 juin 1894 par Casério, il est arrêté le 6 juillet puis incarcéré à la prison Mazas, d’où il sort au mois d’août suivant. Il profite toutefois de cet épisode pour produire de nombreuses illustrations sur la vie carcérale, qui seront réunies dans un album intitulé Mazas.

 dans les jardins du Luxembourg

Plusieurs influences ont marqué ses tableaux, en rapport avec ses idées, il devient un paysagiste croquant les scènes des villes industrielles et les hommes au travail. Le critique d'Art Félix Fénéon le présente ainsi en 1887 comme « un brutal et un loyal au talent fruste et musculeux ». En 1888, il décrit son travail comme celui d'un néo-impressionniste, qui « se rattache au système de M. Seurat de peindre avec des tons francs, posés les uns à côté des autres, légitimés par leurs complémentaires et produisant d'intenses vibrations lumineuses. L'art de Luce s'attache à peindre avec sérénité et des lignes simples, les prolétaires en leurs occupations de travail... M. Luce est un artiste classique, dans ses paysages et dans ses albums de lithographies. »
De 1890 à 1914, Luce collabore par ses dessins et ses illustrations, à des publications d'inspirations anarchistes, comme Le Père Peinard ou La Sociale. Il disait : « Qu'il vienne donc une révolution. J'espère, si je ne suis pas un lâche, que j'en serais, et ma foi, je crois que j'aurais du bonheur à me faire casser la gueule pour cette idée à laquelle je crois. »
Comme  Camille Pissarro, Luce est un anarchiste actif et peint plusieurs scènes ouvrières, dont La Bataille Syndicale en 1910. Durant la Grande Guerre, il peint des scènes de combat, peinture militante hostile aux horreurs de la guerre, comme La gare de l'Est (1917).
En 1934 il est élu président de la Société des artistes indépendants, titre qui consacre sa carrière longue et variée tant par ses techniques que dans ses œuvres.
(textes d'après wikipedia et diverses sources sur internet)

 Un homme à sa toilette

la Forge
 

Autoportrait

Pour aller voir d'autres tableaux de Maximilien Luce, cliquez  ICI