• Y a-t-il un lobby légal de la générosité forcée ?..

     



    "Le prélèvement d’organes, on le sait, est absolument nécessaire et permet de sauver des vies... je suis pour..."








    En Chine, en Corée du Nord, on comprend... mais dans notre douce France certaines vérités sont difficiles à admettre !
    On ne peux donc même pas mourir en paix ?


    Voici un article rencontré chez une blogueuse qui ne manque pas de courage !
    http://www.stellavidal.com/
    Il en faut pour aborder un sujet aussi délicat

    "Cette idée d’article m’a été suggérée par une blogueuse abonnée à ma newsletter, j’ai trouvé le sujet intéressant et voilà le post qui sera sujet à discussion :

    LA LOI CAILLAVET ET LE CONSENTEMENT PRESUME DU DON D'ORGANES
    Extraits de la loi Caillavet :
    Prélèvement d’organe sur une personne décédée :

    • Le prélèvement d’organes sur une personne décédée ne peut être effectué qu’à des fins thérapeutiques ou scientifiques et après que le constat de la mort a été établi.
    • Ce prélèvement peut être effectué dès lors que la personne concernée n’a pas fait connaître de son vivant son refus d’un tel prélèvement.
    • Ce refus peut être exprimé par l’indication de sa volonté sur un registre national automatisé prévu à cet effet. Il est révocable à tout moment. Si le médecin n’a pas directement connaissance de la volonté du défunt, il doit s’efforcer de recueillir le témoignage de sa famille.
    • Si la personne décédée était un mineur ou un majeur faisant l’objet d’une mesure de protection légale, le prélèvement en vue d’un don ne peut avoir lieu qu’à la condition que chacun des titulaires de l’autorité parentale ou le représentant légal y consente expressément par écrit.   Etc…etc…"

    Le prélèvement d’organes, on le sait, est absolument nécessaire et permet de sauver des vies. Cela est indéniable, cela ne peut être contesté. Je suis pour, mais pas dans l’indifférence des familles dans la peine comme cela peut être parfois le cas.
    Le « don d’organes »  est règlementé de façon un peu arbitraire, et dans ce cas, il est difficile de parler de don : toute personne n’ayant pas fait connaître son refus de donner un organe de son vivant peut être prélevée. 
    Cet acte touche à l’intime, dans un moment de grande détresse pour la famille qui perd un de ses proches, et psychologiquement, il doit être très dur de vivre un prélèvement d’organes qui matérialise automatiquement la mort. 
    On n’a pas le temps de se faire à cette idée que déjà la question de l’utilisation de notre enfant, de notre mère ou autre, se pose.
    Cette personne qu’on a aimée, est devenue « corps » et par là même, propriété de la médecine dans un moment où le désarroi est immense.
    Certains sont capables de transcender cet acte et il peut même leur servir à dépasser les meurtrissures et le désespoir du deuil.
    D’autres ne peuvent pas, ils ne doivent pas être stigmatisés, ils ont droit au respect car ils souffrent et sont dans l’abattement extrême, un vide sidéral proche de l’anéantissement.
    Tenons compte de la douleur des familles.
    Il suffirait que la Loi Cavaillet soit revue et corrigée et change le CONSENTEMENT PRESUME en CONSENTEMENT EXPLICITE, que les gens fassent vraiment la démarche, eux-mêmes d'aller prendre une carte  et se déclarer eux-mêmes donneurs ainsi la liberté de chacun serait une réalité et non un mensonge, et les familles respecteraient avec déférence la volonté du défunt. 
    Actuellement, tous les abus sont possibles, et parfois des affaires étouffées. Lorsque j’avais une entreprise d’ambulances et de pompes funèbres, il m’est arrivé de constater en allant chercher le corps du mari d’une amie à la morgue, que celui-ci avait été ouvert et recousu en plusieurs endroits, alors qu’il était dans un service médecine soigné pour hypertension artérielle, et que jamais sa famille n’a été prévenue de cela. Je n’ai rien dit car mon amie et ses enfants étaient désespérés de cette mort subite à 42 ans. Je n’allais pas aller leur remuer le couteau dans la plaie.
    Le registre des refus est une vaste fumisterie !  il n'a fonctionné que quelques années  après la mise en place de la loi Cavaillet, c'est dire que l’intention de l’utiliser n’était pas acharnée !  Personne ne va faire la queue pour se dénoncer comme non-donneur, et, de toute façon ce registre n'est pas consulté. Dans les dossiers des malades : il devrait y avoir un fax daté avec l'heure qui demande la consultation du registre - ce n'est jamais fait ! -  et les familles endeuillées ne réclament jamais car elles sont dépassées avec la douleur. 
    N’ayons pas peur des mots, en ce moment nos corps ne nous appartiennent plus. L’idée de pouvoir donner un organe pour sauver une autre vie est formidable, encore faudrait-il que chacun à son niveau soit respecté.
    Ainsi les prélèvements seront effectués dans la transparence, et certaines expériences ne seront pas sujettes à caution.
    QU’EN PENSEZ-VOUS ? "

    Pour illustrer ces mots, je vous renvoie à un article récent d'une autre blogueuse contant une histoire  véridique.
    Décidément nos compagnes ne manquent pas d'esprit d'à propos... ni d'esprit tout court)
    Chers mâles de mes amis, si nous nous bougions un peu de temps en temps ! :
    http://mctproduction.over-blog.com/article-20352995.html

    une autre de mes amies met les points sur les i :
    "quant à la mort encéphalique, une honte : cette définition de la mort a été inventée pour faciliter les prélèvements, ce n'est pas du tout une mort clinique : les gens sont dépiautés VIVANTS, coeur battant - et autres fonctions aussi -  tous les abus sont permis, les gens ne sont même pas morts qu'on les assassine en les dépeçant comme des rats !!!! "

     tous les abus ? tous les trafics aussi...





    Tags Tags : , , , ,
  • Commentaires

    Aucun commentaire pour le moment

    Suivre le flux RSS des commentaires


    Ajouter un commentaire

    Nom / Pseudo :

    E-mail (facultatif) :

    Site Web (facultatif) :

    Commentaire :