Image prêtée par Laure

 

 

un jour, là-bas…
sans entendre ses pas
je la verrai paraître
au détour du chemin

elle viendra de loin
et  quittant ma fenêtre
j’irai vers mon destin
là-bas de tout mon être

quand je l’aurai rejointe
nous partirons  unis
par une même crainte
serons-nous donc punis

pour l’amoureuse  fuite
par les amis trahis
et la chasse maudite
obsède nos esprits

 

Le géographe de Diego Velasquez

 

 

pourrais-je dans ce monde
trouver abri  plus sûr
et sous l’ombre d’un mur
échapper à la ronde

mais je recherche en vain
nulle mer étrangère
aucun pays lointain
n’accueille la misère



 

et le conte a vécu
avant qu’il ne commence
personne n’est venu
je n’eus que le silence

je n’ai perçu ses pas
ni ne l’ai vu paraître
un jour, là-bas…
je reste à ma fenêtre