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    ...du sable, des chiffons, de la terre, du bois, du goudron, de la corde...

     

     

    chers soixante-huitards... dont je fus...
    mais pas en artiste bien sûr !
    simple manoeuvre aux barricades dérisoires,
    supplétif aux bagarres de rues
    criant à "A mort le Général"
    mais je ne voulais vraiment la mort de personne
    sinon celle d'une société ...

    mais je savais que d'autres avançaient tant d'idées...

    il y eut évidemment les guignols de service
    qui finirent parfois ministres
    et qui font toujours les guignols
    et jouissent sans vergogne de cette société de consommation
    qu'ils prétendaient combattre et dont ils ont accéléré la marche vers les sommets délirants que l'on atteint aujourd'hui

     

    ce soir,  mon billet se situe apparemment très loin de la volonté de  faire partager l'admiration sans bornes que j'ai toujours pour l'art pictural, et de ma vénération pour les grandes oeuvres  de toujours...
    Au contraire...  ("j'estime que rien de ce qui est humain ne m'est étranger")

    et  vous êtes parfaitement en droit de rire, de vous gausser !

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    C'est dans l'Italie de ces années-là que naquit l'Arte Povera

     

    Arte Povera est une « attitude » prônée par des artistes italiens depuis 1967.
    L'expression Arte Povera est utilisée pour la première fois en septembre 1967 par Germano Celant pour intituler une exposition présentée à Gênes.
    Les artistes d'Arte Povera
    adoptent un comportement qui consiste à défier l'industrie culturelle et plus largement la société de consommation, selon une stratégie de la guérilla.

    Ce refus de l'identification se manifeste par une activité artistique qui privilégie  le processus de création, le geste créateur,  au détriment de l’objet fini.

    Processus qui consiste principalement à rendre signifiants des objets insignifiants.

    Arte Povera utilise des produits pauvres (d'où son nom) : du sable, des chiffons, de la terre, du bois, du goudron, de la corde, toile de jute, des vêtements usés, et même des appareils életroniques usagés et détournés de leur but...
    C’est un art qui se veut foncièrement nomade, insaisissable...
    Dans ce sens, Arte Povera est une attitude socialement engagée sur le mode révolutionnaire.

    Longtemps, les œuvres de l'Arte povera ont échappé à la logique du marché. En effet, refusant de considérer l’œuvre d'art comme un produit, leurs auteurs n’hésitaient pas à créer des œuvres éphémères...

    Mais l’aventure tourna court avant le milieu des années 1970, nombre des artistes du groupe adoptant alors des démarches individuelles...

    Une simple tempête dans un verre d'eau ?
    pas tout à fait, je crois... 

     

    (d'après Wikipédia et autres sources sur internet )

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    pour voir d'autres tableaux d'artistes de l'Arte povera cliquez sur "La vague" de  Mario Ceroli 

     

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