• L'impossible pardon

    On va m'accuser de surfer sur la vague, de faire des exercices de style avec le malheur des pauvres gens, de ressasser... Non, l'actualité nous rattrape, il y a plus d'un an que j'ai écrit ce texte, à propos d'une autre affaire et si je le mets en exergue aujourd'hui c'est pour appeler à la vigilance... c'est bien prétentieux, c'est surtout pour montrer à nos progressistes en peau de lapin qu'ils peuvent aller se rhabiller... leur prétendu humanisme, c'est de la merde. Seule la répression la plus féroce a quelque chance de faire reculer la possibilité de semblables monstruosité... Pour moi, la mort, sans barguigner pour les coupables (ils ont, hélas, bien rarement le courage de se pendre...). Pas de loi Lindberg en France ? Les foules seront tentés d'appliquer celle de Lynch...

    Pourquoi cette aspect pseudo-moyenâgeuse à ce texte ? Je n'ai rien recherché, la forme s'est imposée mais peut-être... est-ce  parce que la complainte est ancienne, comme le crime...

     


                                                      Déchirement



    Voici la moult ancienne et triste complainte traitant de la véridique  et tant déplorable histoire si fort navrante de la petite fille, de sa mère et de leur bourreau



    Elle lui avait fait confiance
    mais il brisa sa vie, le dément.
    Elle avait eu l'imprudence
    de lui laisser son enfant,
    assise dans la chambrette
    au milieu de ses joujoux.
    De la gentille fillette
    l'homme entrevit un genou...



    Elle avait eu l'imprudence
    de lui laisser son enfant.
    Elle lui avait fait confiance
    mais il brisa sa vie, ce dément.



    La fillette était très belle,
    quelques instants ont suffi
    pour que le crime fût commis.
    La honte perpétuelle
    pour ceux qui brisent les petits !
    La punition sera celle
    que Dieu inflige aux bannis,
    le dam, la peine éternelle
    les tourments sans aucun répit.




    Elle lui avait fait confiance
    mais il brisa sa vie, le dément.
    Elle avait eu l'imprudence
    de lui laisser son enfant.


    Passée la folie cruelle
    l'homme se prit à pleurer.
    A son cou passant la corde
    et l'autre bout à un crochet,
    à Dieu mandant miséricorde,
    en un sursaut il se pendait.



    Et bientôt la pauvre mère
    à moitié perdit l'esprit.
    Jamais vie ne fut plus amère,
    Jamais dieu ne fut plus maudit



    Elle lui avait fait confiance
    mais il brisa sa vie, le dément.
    Elle avait eu l'imprudence
    de lui laisser son enfant...


    Tags Tags : , , , ,
  • Commentaires

    Aucun commentaire pour le moment

    Suivre le flux RSS des commentaires


    Ajouter un commentaire

    Nom / Pseudo :

    E-mail (facultatif) :

    Site Web (facultatif) :

    Commentaire :