• L'amour a parfois de drôles de manières...

     

     




    J'ai publié ceci il y a  quelque temps et ce soir j'ai eu envie de m'amuser un peu !
    demain, c'est mon anniversaire alors même si vous avez l'impression que je rabâche, laissez-moi me faire plaisir

    Pardonnez-moi si, en plongeant dans les bas-fond de mon blog, vous aviez déjà lu ce texte...

    Pardonnez-moi si je choque votre sens des convenances et toute bienséance

    prenez ça comme un bras d'honneur à toutes les institutions... 

     

     

     

    Tendre souvenir de lycée

     



    Serez déçus, y a pas d'image
    mais l'histoire est gentille à souhait,
    elle me rappelle un temps peu sage,
    celui de mon cher et lointain passé...




    Nous étions trente et un, classe de rhétorique,
    connaissez pas la rhétorique ?
    c'est vieux, tout ça,
    on nous faisait plancher ce jour-là
    sur une question critique
    sais plus trop si c'est bien ça...
    ça semble un 
    jouet pour fada
    "La poésie a-t-elle place en politique ? "
    (ou l'inverse)... Rassurez-vous,
    j'ai plus beaucoup
    d'alexandrins dans ma boutique...


    « Oui, répondis-je à haute voix,
    Quand la politique tombe aussi bas ! »
    Scandale !
    « Que veux-tu dire ? », s’écrie le prof,
     la fureur l'étouffe et l'emballe
    « Bof...
    M'sieur, j'entrave que dalle
    A leur salades franco-ruskof
    vous mettez pas dans cet état, restez soft »
    Y avait pas "zen" dans les annales
    des années de mes 16 ans

    « Ce que je sais, c'est que ces zigues
    nous emmerdent partout vraiment,
    en foutent pas lerche et sont prodigues
    de beaux discours bien parisiens
    dans les journaux, aux actus du cinoche »
     y avait alors pas bézef de téloche
    « on n'y coupe pas, pas moyen
    vous voyez bien,
    M'sieur suis poète en politique
    Puisque eux ne valent plus rien… ».



    refrain 1
    J'étais en avance pour mon âge,
    mais j'ai pas avancé depuis,
    vieil anar cuit et recuit
    (un peu réac disent les sages)
    dans des orgies de passages
    d'un bord à l'autre.


    refrain 2
    Je me vautre
    dans les saccages
    de tout, de n'importe quoi,
    je ne sais plus ce que je crois.


    (mes copines
    ces refrains,
    mes copains 
    mes cousines 
    vous les mettez
    où vous voulez)


    Je reviens à ma rhétorique
    vraiment très anti-politique
    Que le prof n'appréciait pas
    en réalité, c'était moi qu'il n'aimait guère,
    je savais qu'il voulait me faire
    virer du bahut
    car, paraît-il, fouteur de merde et de chahut.

     



     

     

     

    Plus rien à perdre, je déclare
    « rien à cirer, j'en ai marre,
    sous la table vais roupiller »...
    Prêt à tout même à la bagarre
    je voulais surtout essayer
    de voir la mignonne figue,
    ce beau rêve qui m'intrigue,
    de ma voisine au charmant minois...

    je l'aimais bien depuis quelques mois
    et elle me le rendait ma jolie copine
    je plonge donc et je vois...
    je vois !

    Connaissant mon coeur, la coquine,
    allumeuse, comme il se doit
    à cet âge,
    elle l'avait au dortoir oubliée
    sa petite culotte brodée.

    Dans mon corps, quel ravage
    je touche légèrement du doigt,
    puis un peu j'essaie le voyage
    (pas le temps pour davantage,
    pauvre de moi...)
    sur ce fruit à peine ouvert.
    et si frais, si vert

    Quel hommage,
    elle tressaille et dans son émoi
    elle trembloit.

    C'était bien davantage
    que je n'osais l'espérer,
    c'est chaud, c'est rose
    cette petite chose
    C'est un peu mouillé…

    Je sens ma zigounette
    A éclater déjà prête.
    Le trop-plein va déborder
    mazette !
    ça urge de se barrer...

    Bousculant le prof espanté,
    ah, vise donc un peu sa tête !
    (Pagnol dirait tout estransiné),
    tombé sur le cul, il gigote et il s’indigne,
     y a de quoi,  peut toujours gueuler !

    Vite aux chiottes je m’esbigne
    au bord des lèvres le repas,
    (c'est qu'une image, vous gourrez pas).
    Pas besoin de la secouette...

    la porte à peine fermée,
    (pas pu mettre la targette
    pas le temps de me déloquer),
    je balance la purée
    qui se projette,
     et dégueulasse ma liquette…

    Quel gaspillage je me dis
    tu ne perds rien pour attendre,
    ma chère amie,
    et un dimanche ou un jeudi,
    je serai toujours très tendre
    mais la même dose il prendra
    ma câline
    bien comme il faut, ton petit chat…

    C'est le conseil de discipline
    sans problème, j'imagine
    et la lourde s'ensuivra...
    En attendant pas d'humeur chagrine...

    Sous la conduite de l'aumônier
    le dimanche à la messe
    on alla.

    Dans l'ombre épaisse
    d'un pilier
    je pus enfin tenir promesse,
    elle avait bien douce fesse,
    cul béni pour l'occasion,
    et aussi très beaux nichons...

    Pas besoin de la capote,
    on craignait pas le virus noir,
    mais le polichinelle dans le tiroir
    c'était vague, pour l'anecdote,
    fatalistes, on voulait pas savoir,
    on était cons de pas prévoir.


    Si j'ajoute cette note.
    c'est pour célébrer ce temps-là
    entre nous, c'était la joie...
    On s'aimait, y avait pas faute...

     

     

    En rigolant ces grands couillons,
    les copains suivaient l'affaire,
    ils oubliaient cantique et chansons.

    Le chef des choeurs, le bon père
    entendant des canards s'avança
    à petits pas
    Oh, la trouille, la peur atroce !
    elles vont déguster nos endosses !

    les miennes peuvent assurer
    mais ma gosse, elle, va charger...
    déjà que son vieux la tabasse...

    Les frusques tombées on ramasse,
    on se refringue peu ou prou
    dans l'obscurité on se met à genoux
    sur des prie-dieu secourables
    on baisse la tête, adorables
    petits dévots mal fagotés.

    Miracle, le bon père reprend sa place
    à la tête de la classe.
    On peut enfin respirer
    et... prier
     
    Oh, putain le sacrilège !
    nous irons nous confesser.
    De la jeunesse le rire est le privilège,
    Dieu nous aura pardonné.





     
    Invraisemblable, cette histoire ?
    que nenni, elle m'est arrivée,
    mais certes, pour la gloire,
    je l'ai un peu enjolivée...

    Que voulez-vous que ça me fasse
    si vous voulez en douter…
    De grâce,
    mon émotion point ne gâtez.

    est-ce vrai, est-ce onirique
    y a-t-il un peu de fantastique
    c'est toujours ma réalité


     mon plaisir est dans ma mémoire,
    ma mémoire recomposée.
    Au diable les pieux grimoires.
    la vie s'est bien chargée
    de nous dompter....



    La garce...
    enfin... elle a essayé
    avec ses méchantes farces
    Mais y est-elle bien arrivée ?

     




     

     


     


    Tags Tags : , , , ,
  • Commentaires

    Aucun commentaire pour le moment

    Suivre le flux RSS des commentaires


    Ajouter un commentaire

    Nom / Pseudo :

    E-mail (facultatif) :

    Site Web (facultatif) :

    Commentaire :