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Incantations... Une fin très banale...
Vers une fin très banale ?
l'homme qui attendait n'avait rien vu venir
il croyait fermement en un bel avenir
tout s'écroule soudain... il cherche des excuses
il ne reconnaît plus l'amour ni l'amitié
dans la tourmente folle et qui va le broyer.il se sait responsable mais il cherche des ruses...
son âme torturée il va la rudoyer
pour maudire à loisir le sort qui tant l'accable
avec sa conscience il devra batailler...
il n'est pas innocent mais plaide non coupable.au pardon bienvenu s'il croit encore un peu
son esprit et son coeur toujours bien pris au jeu
un lourd pressentiment un funeste présage
tout au fond de lui-même le ronge comme un feu
ne laissant entrevoir qu'un amas de nuages.sa vie n'a plus de sens il voit un dur chemin
alors qu'il se croyait sur un sentier paisible
qui guiderait ses pas jusqu'au soir de la fin
peu de temps il est vrai mais ô combien terrible
le coup d'être vaincu par l'injuste chagrin...
La vie est ainsi faite et l'on s'agite en vain
Il y a des gens qui ont la hantise de finir dans la solitude.
je les comprends... ô combien
Je leur offre ce magnifique poème de Rainer-Maria RilkeEinsamkeitDie Einsamkeit ist wie ein Regen.
Sie steigt vom Meer den Abenden entgegen;
von Ebenen, die fern sind und entlegen,
geht sie zum Himmel, der sie immer hat.
Und erst vom Himmel fällt sie auf die Stadt.
Regnet hernieder in den Zwitterstunden,
wenn sich nach Morgen wenden alle Gassen
und wenn die Leiber, welche nichts gefunden,
enttäuscht und traurig von einander lassen;
und wenn die Menschen, die einander hassen,
in einem Bett zusammen schlafen müssen:
dann geht die Einsamkeit mit den Flüssen...SolitudeLa solitude est semblable à la pluieQui montant de la mer s'avance vers les soirsDes plaines, qui sont lointaines et disperséeselle va jusqu’au ciel qui toujours la possèdeet là du ciel elle retombe sur la villeElle se déverse sur les heures indifférenciéeslorsque les rues se tournent vers le matinEt lorsque les corps qui ne se sont pas trouvésse détachent l’un de l’autre abusés et tristesEt lorsque les hommes qui se haïssent
doivent coucher ensemble dans un même lit
Alors la solitude s’en va dans les fleuves
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