• Incantations - Rapidement, la Castille...



    Souvenir d'un voyage collectif (pas encore tout à fait du 3ème âge... ) d'il y a quelques années 
    et d'un trop bref séjour...


    J
    'ai déjà publié ce texte je demande à mes fidèles lectrices et lecteurs de bien vouloir m'excuser...
    mais je tiens à le dédier aujourd'hui après l'avoir quelque peu modifié à cette communauté de globe-trotters et excellents photographes  : "les Amis d'Agathe"
    qui vient de m'accueillir...
    J'ai bien peu voyagé, Espagne, Autriche, Allemagne, Suisse, Italie...
    et encore moins photographié.
    On peut toujours chercher à comprendre
    et rêver à d'autres horizons...
    mais c'est désormais le temps qui risque de me manquer...


     



    Une Espagne...

     

    Dernier matin d’octobre à St Paul du Grand Mas.
    Départ des autocars pour un très beau voyage
    Vers Madrid et Tolède à l’Histoire sauvage
    Où Le Greco peignit l’enterrement d’Orgaz,




     


    Où l'amie se perdit ; où dans la cathédrale
    Nous vîmes des trésors. L'héroïque Alcazar,





    Des frères ennemis témoin du cauchemar.

     








    Des palais, des tombeaux et les noms sur la dalle,
    Des Rois et des guerriers, de Castille l’Infant.







    Des musées, les statues des princes triomphants
    Et des hommes cruels assoiffés de revanche.








    Il y a tant de beauté qui enchante Madrid.







    Puis l'Université, les cigognes au nid,
    Réchauffant à grand bruit leur robe noire et blanche
    Sur les toits au soleil d’Alcala d’Hénarès.






    Dans les rues on peut voir l'ombre de Cervantès.

     

     

     




    L'intendance nourrit modestement son homme,
    La joie et l’amitié mirent au cœur du baume.
    Les grincheux, s'il y en eut, rentrèrent dans le rang.
    Tout le monde devint beaucoup plus tolérant.
    Carmen fut retrouvée par la Garde Civile








    Et regagna le car aux portes de la ville.
    Hésitant quelquefois, notre vaillant chauffeur,
    S'égara dans les rues et maintint notre ardeur…

     



     

    Ségovie, l’Escorial, la beauté de l'Espagne






    et la Vallée des Morts au creux de la montagne.
    Mausolée de granit qui raconte l'horreur...
    C'est un pays cruel mais c'est aussi son coeur.









    En dix jours on ne peut qu'effleurer son Histoire
    Sa vie est un secret, son âme est de grandeur.









    Il y a pour cette Espagne au fond de la mémoire
    De notre vieille Europe des traits qui nous font peur
    Mais forcent le respect pour son ancienne gloire.








    Elle a bien trop aimé la conquête de l'or,
    De peuples insoumis et de lointaines terres
    Qu'elle n'a su garder et ce fut la galère
    dans le si vieux pays comme s'il était mort,
    Les richesses enfuies, fière dans sa misère.

     

    Renaissant aujourd'hui, et de belle manière,
        Toute sa ferveur ranimée,
    Il y a des jeux cruels qu'elle doit supprimer.
      C'est dans la souffrance inutile
     A la bête infligée pour un plaisir futile,





      Que je ne peux vraiment l'aimer.
    Parviendrait-elle enfin un jour à l'interdire,
     bien des pays n'oseraient plus dire
     "C'est une tradition". Et l'on verrait, c'est doux
      Fermer les arènes partout.

     

     


     

     

     


     

     

     


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