• Imprécations, l'heure allemande...

    Par jean--marie dans mes textes en vers le 30 Juin 2012 à 12:00


    Texte écrit il y a trois ans...
    assez peu retouché (amélioré ?)...
    ma colère n'a pas faibli !
    Mes amies, mes amis... 
    excusez mon rabâchage !
    pas de polémique, siouplé !
    je me suis simplement amusé...

    j'aurais pas dû ?
    z'avez peut-être  raison...
    J'ai l'impression d'avoir emprunté le marteau de Thor pour écraser des moucherons...
    en vain, bien sûr...



    Heili Heilo...


     

    Nom de Thor pendant la guerre
    tout ce qui chez nous résistait
    et qui souffrait tant de misère
    contre cette heure protestait

    car cette heure berlinoise
    dès le début de la saison
    faisait partie de l'ardoise
    l'est vainqueur l'a donc raison

    ce n'était qu'un méchant symbole
    dans la cruelle occupation
    mais aujourd'hui ma parole
    c'est pour moi vraie damnation

    puis sont venus les technocrates
    qu'ont voulu se mêler de tout
    de sinistres bureaucrates
    qu'il faudrait mettre chez les fous

    ce matin grandes colères
    contre de verts ahuris 
    des faux frères 
    eux  aussi

    qui font changer mes horaires
    grand merci
    l'on me dit tu exagères
     je cause en vers je suis gentil

    ça ne résout pas mon problème
    faut que je râle y a pas moyen
    cette Europe que point je n'aime
    doit me prendre pour un pantin

    faut que je revoie ma pendule
    mon horloge mon réveil
    que ces engins je les bouscule
    mes habitudes c'est pareil

    plutôt que de bouger leurs fesses
    ils s'en prennent au Soleil
    ils célèbrent leurs kermesses
    le profit c'est tout leur miel

    veulent épargner l'éclairage
    c'est des jean-foutre pleins de fiel
    pour des économies de mirage
    ils s'envoient au septième ciel

    des grattages de bouts de chandelle
    qu'ils imposent aux manants
    cependant que de plus belle
    se gobergent les dirigeants

     

    angelus  


    et le paysan mon ancêtre
    ne suivait que le Soleil
    pour le travail c'était son maître
    et de même pour le sommeil

    il se levait on touchait terre
    et quand il était tout en haut
    on mangeait sans autre manière
    puis la sieste s'il faisait chaud

    il se couchait et nous de même
    c'était l'heure de l'amour
    on s'amuse sans qu'on s'aime
    maintenant qu'il fait tant jour

    je suis vraiment réactionnaire
    et très entiché du passé
    si je ne veux point tout défaire
    des âneries j'ai plus qu'assez

    je sais bien ça vaut pas la peine
    de s'exciter pour un rien
    mais l'un dans l'autre j'ai la haine
    des emmerdeurs au quotidien
     
    Dali - les montres molles




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