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imprécations 2
IMPRECATIONS 2
Et si le cave se rebiffait...
"sed quis custodiet ipsos custodes ?" *je pense à la famille des flics tués
par le vacancier de B...
je pense à Michel Lajoye
mais aujourd'hui, je le dis autrement...Des magistrats
très laids très gras
monstres d'indifférence
gonflés comme des porcs
de majesté de suffisance
distribuent bien des sentences
tirent au sort
pour savoir qui on enterre
disent aussi qui on libère
qu'ils aient raison ou qu'ils aient tort
on ne leur fera pas de misère
ils la jouent c'est sûr pépère
Et pour les pauv' mecs, les paumés
injustement enfermés
y a rien à faire
pour les mal défendus,
les vaincus
d'une vengeance éperdue
y a rien à faire ?
Les victimes dans le décor
comptent pour rien, c'est pas mystère
Les assassins se marrent dehors
c'est la justice qu'on enterre
Et des flics y laissent la peau
C'est leur métier disent les veaux
y a plus d'justice sur cette terre
Et les juges sont à jamais
déshonorés
je n'aime pas ces magistrats
si laids si gras
conclusion faite par moi naguère
après tout qu'est-ce qu'un juge
un homme tout puissant
mais qu'on gruge
comme un autre pas très savant
s'il fait erreur ce cher juge
il n'aura pas de châtimentil la joue c'est sûr pépère
qu'il ait raison ou qu'il ait tort
on ne lui fera pas de misèrepas d'accord !
* " mais qui gardera les gardes ? " Juvénal "les satires"
(fin du Ier siècle de notre ère)
traduction très libre : mais qui jugera les juges ?
~~~~~~~~~~~~~~
Pâle cavalier, la mort qu'on voit danser...
(Bribes)
trois ou quatre informations
et je dois m'exprimer...
une obligation morale
on ne se refait pas
restons calmes
allons
pas à pas
ne nous révoltons pas
des assassins
sont relâchés
en France
et chez nos voisins
le sang dégoutte encore de leurs mains
un homme, qui n'a pas de sang
sur les mains
reste enfermé
depuis plus de vingt ans
il a largement payé
simple vengeance
des voleurs drogués
se tuent
accidentellement
les policiers devraient
demander pardon
pour avoir fait leur travail
Des hommes ne peuvent parler
dire qu'ils ne sont pas d'accord
avec l'officielle vérité
que l'histoire
de l'Histoire
leur semble faussée
interdiction de publier
gestapo de l'information
nouvelle inquisition
diligentée par d'infâmes
tourmenteurs de l'âme,
d'ignobles espions
mort méritée
mort évitée
mort et enterré
pas mort mais enterré
mort dévoyée
mort de la liberté
elle est révolutionnaire
paraît-il la vérité
criminelle mais bien portée
la lâcheté*********************
Tremblez, ennemis de la France
(ou une autre façon de se faire des amis…)
Ils sont nombreux,
trop nombreux.
Ils sont partout,
ils régentent tout,
Règlementairement...
Quand ils travaillent ils nous emmerdent
Bien souvent…
Quand ils refusent de travailler
ils nous emmerdent aussi souvent…
Et pourtant c’est nous qui les payons,
Les fonctionnaires…Ils sont cocos
ou peu s’en faut,
Ils sont partisans ou syndiqués,
Pas grande différence après tout…
Ils votent à gauche,
la gauche qui lèche leur cul.
En retour,
Ils vénèrent ces paillards,
fonctionnaires, c'est pas rare
ils remercient très humblement
leurs dignes représentants.
Les fonctionnaires…Ils ont le boulot assuré,
Pas toujours très fatigant,
La retraite bien garantie .
Pourtant
Jamais contents,
c’est leur devise.
Ils chantent l’internationale,
La marseillaise,
le ça ira
Mais ils gardent leurs privilèges,
Et surtout n’y touchez pas.
Halte-là, halte-là, halte-là,
Les fonctionnaires sont là !
Si vous dites un mot contre,
Une grève on vous foutra
tant pis si le pays crève
fouchtra !
Qu’ont-ils fait pour tant de biens ?
Un vague concours,
il y a longtemps,
Du piston fréquemment
Une fois sur les rails, c’est gagné,
Vous irez pépère jusqu’à l’arrivée,
La pension avec les palmes
ce cher petit ruban violet…ou les médailles enfin gagnées
Les fonctionnaires…Vous voulez faire une réforme ?
Allez donc vous faire voir
Pas question !
Avec leurs syndicats politiques
qui disent pas question,
Qui se gargarisent de no pasaran
Vous pouvez faire des promesses,
Ils vous montrent leurs belles fesses
Et se foutent du tiers comme du quart,
Les fonctionnaires…
On n’en sortira jamais ?
Les solutions, elles existent
Ni droit de grève,
Ni politique.
Des syndicats indépendants
Qui défendent les individus
Inquiétés injustement
Et les entreprises menacées,
Qui font des propositions,
pas besoin de révolution,
Qui se préoccupent
Avant tout des intérêts du pays.
Qui aura donc le courage de les mettre
Au pas civique et national ?
Ces égoïstes forcenés
Parés des atours humanitaires
d'humanistes distingués,
Tour à tour tartufes et jocrisses
Maîtres et valets…
Les fonctionnaires…retour accueil
**********
Petite fable-minute en l'honneur de la pensée néofranchouillarde
Par ces vers de mirliton
célébrons la mémoire
tonton, tontaine et tonton
des hauts faits tout pleins de gloire
de nos héros du panthéon
républicain, démocratique.
En avant, belle zizique
en avant,
les rantanplans !Un geste immortel dans notre Histoire,
gravé dans l'or et dans l'ivoire,
mérite les mots savants
et la médaille chryséléphantine
sur un fond d'ébène fine
de l'art premier du Président.
Grand exemple pour nos enfants,
le "coup de boule" de Zidane
est aujourd'hui terme déposé
dont on ne peut librement user.
Nous le remplacerons, banane,
par "coup de pied de l'âne"
puisque de tels champions
à crampons
ont de la cervelle, ça c'est bien vrai,
ont la cervelle dans les pieds...
Les Français de vieille France
sont parfois sacrément cons
puisque devant même
le Noah frisé, le Noah suprême,
le Noah de la saga
africa
qu'à
peu de sapience
ils ont dans leurs transes
classé en deux en popularité,
ils ont placé mister Z
au rang premier...Que Dieu nous aide !
Serions-nous cas,
cas
désespéré ?
Aveugle, la triste engeance
dans le rap de la décadence...
Priez pour nous, monsieur l'abbé,
monsieur le très vieil abbé...
(au lieu de braire)
si vous savez toujours le faire...
retour accueil**********
botanique très élémentaire
(fable particulièrement malséante)Madame Zamio Culcas*
Est dit-on une belle plante
Venue du lointain Sénégas
Et l'opinion, paraît-il, elle enchante.
C'est génial.
Ce pays n'existe guère
pas plus que le merle royal...
Elle a mis ses habits de guerre...
Mieux vaut ça que la voir à poil.
Je n'aime pas les plantes étrangères
Poussées sur terreau de cheval,
Chouchoutées, élevées en serre,
Inodores et sans saveur,
Bêtes à soulever le coeur...
Madame s'est lancée, c'est épique,
Et même c'est phénoménal,
Mais ça n'a rien de très loyal,
A la conquête d'une terre antique
Où elle n'a rien à foutre pourtant.
Avec son compagnon florissant
Faudrait entretenir la donzelle.
Faudrait pour ça pisser dessus.
Comme engrais, conchier la belle,
Mais ça pourrait lui plaire en plus...
En botanique,
C'est normal.
En politique,
C'est banal,
Rien n'est jamais très moral...
*Zamioculcas : plante ornementale originaire d'Afrique**********
la nouvelle planète des singes
(y a-t-il vraiment une bonne guerre)fable phantasmagorique.
bonobos et nasiques du zoo
(sont très méchants ces zoziaux-là)
se sont évadés.
les nouveaux chasseurs de primes
ont pris le nom
de bonsécateurs.
honni soit qui bien y pense
entrons vite dans la danse
dans la danse du malheur.
baratin et cauchemar
y en a marre
Vive l'amour de nos frères
inférieurs
chante le choeur des crétins.
- bonsécatorisez-vous mes frères
bonsécatorisez -vous
si vous ne vous bonsécatorisez pas
mes frères
on vous sécatorisera
- ces mots ne veulent rien dire
mon frère
rien du tout
vaut mieux que t'arrête
que t'arrête ainsi de braire
mon frère
- c'est vous qui en jugez ainsi
mes frères
dans les mots il y a des sons
et dans les sons y a des idées
à vous de réfléchir
mes frères
aimez-vous les uns les autres
aimez les uns
et laissez donc tomber les autres
- qui sont les uns
qui sont les autres ?
tu n'es pas très clair
c'est clair
- les uns sont clairs
et les autres pas
ces autres ont des poils là où il faut pas
réveillez-vous
réanimez-vous
ces mots sonnent comme le tocsin
le tocsin des copains
sonnent comme le glas
le glas
venu du fond du Ségala.
ces gars-là c'est pas tes frères
ces gars-là c'est pas tes potes
ces gars-là c'est pas nos hôtes
les salauds
veulent notre tête
comme le disent les grands et bêtes
vous savez bien
ceux qui chantent comme ils pètent
c'est pas de not' faut'
veulent la peau de nous aut'
sont jaloux car elles sont belles
nos femmes et nos filles
même quand elles roupillent
admirons-les tranquillement
ell' sont pas grasses
ell' sont pas crasses
belles garces
bien tournées sont leurs carcasses
réveillez-les avant qu'ils nous les piquent
il y a eu la reconquista
il y a eu le réarmement
l' réarmement moral
il doit pas rester moral
quand viendra sûr grande bataille
avant même si le pouvez
tirez d'abord sur le cheval
et aussi sec
flinguez donc l'autre animal
le problème mes chers frères
c'est qu'il y a des faux aminches
qu'ont les yeux comme nous aut'
et qui voient pas vraiment très clair
qu'ont la peau comme nous aut'
et l'ont vendue vraiment pas cher
- tu débloques toujours mon frère
- débloquez-vous vous mêmes
mes frères
vous verrez la vérité
si vous faites la fête
avec leurs faux prophètes
vous n'y pigerez rien
vous êtes piégés mes frères
sortez de là et visez bien
tirez premier
- y a pas de blème
t'as raison
c'est pas mes frères
c'est pas eux que j'aime
enfin vu le piège
et j'ai compris la leçon
- y a pas leçon
sortez de là et tirez bien
- sais pas viser suis maladroit
- au canon pas de problème
il suffit d'avoir des couilles
pas besoin de savoir viser
tape dans le tas de fripouilles
et n'attend pas tire premier
- mais y aura peut-être dommages
des dommages collatéraux
- pas graves quelques femelles
et des graines de vauriens
comme dirait l'autre
flinguez les tous
Dieu reconnaîtra les siens.Cela vaut-il le coup de perdre son âme
pour détruire par les flammes
même ce qui nous veut du mal
c'est pas bien ?Amen
fable phantasmagorique.
retour accueil
**********
« politicien et idiot sont des termes synonymes » (Mark Twain)
On peut toujours rêver…Nous n’en sortirons pas
Si nous laissons toujours les maîtres politiques
Finir tranquillement leur ignoble repas
Et se moquer sans fin de nos humbles suppliques.Depuis plus de trente ans
Les mêmes nous gouvernent.
Sont-ils d’un bord, d’un autre ? Ils nous bernent…
De tout changer c’est le moment.Il faudrait agir vite.
Le salut viendra-t-il des hommes qui ont prédit
Il y a déjà longtemps, ce qu’on voit aujourd’hui ?
La fête maudite,
La terreur
Des cinglés mal venus qui veulent notre tête,
Evoquant prétendues ou lointaines erreurs.
Alléguant leur malheur,
Ils veulent instaurer le règne de la Bête…
retour index**********
2
« Quiconque combat les monstres doit prendre garde à ne pas
devenir lui-même un monstre. Car lorsque tu regardes au fond
des abysses, méfie-toi, les abysses aussi regardent au fond de toi. »
NietzscheTambours (ou le pavé de l’ours)
… et ri et ran
ran-pa-ta-plan
rat
rap
rapeurs
rapettes
quand ils chantent
on dirait qu’ils pètent
Musiquette
de portes
mal huilées
sciées
Rap & Cie
Mots
couleurs de boudin
de sang
Ils embrennent
Ils se prennent
pour Ferré-Brassens
Ce ne sont que bruits
de culs
d’assassins
d’art
en puissance
de nuisance
Quoi qu’ils disent
quoi qu’ils fassent
Il y aura toujours
en transe
en France
des fous
défoncés
pour prendre leur défense
Les gros dégueulasses
c’est eusses
nom de Zeus
Du bordel est sorti le jazz
de leur bouche de puants gaz
vagues relents
d'anciennes chambres
C’est dommage n’est-ce pas
d’aller chercher Nietzsche pour ça
de s’en prendre à Dieu
pour si peu
Ne reviendront pas de guerre
… et ri et ran
ran-pa-ta-plan
Fermez le ban
retour index
**********3
D'un bout à l'autre...
beaucoup de boue pour rien
C'est même pas un bout-rimé
mais
Si je vous conte l'histoire
à boire
d'un très vaillant boutefeu,
d'un sacré bougre
besogneux
magnifique boute-en-train
chez le bourreau et sa bourelle
faudrait pas croire assister
à l'aventure
pure et dure
d'un social-intellectuel
en train,
c'est naturel
de sodomiser
à grand bousin
ses cousins
l'exécuteur et sa femelleMais aujourd'hui les gauchos
des pampas de Navarre
et de Franceen transes
montés
sur leurs étudiants-bourricots
s'ébranlent
sur le tard
se branlent
le dard
et s'en vont d'école en ville
rallumer les incendiesbout-à-bout
et nous chiens de bouseux
nous applaudissons
nous laissons faire
de toute façon
la casse nous paierons
et nous l'aurons
une fois de plus
dans le cul**********
Salut, Joe
Il y a longtemps que je voulais te parler...
Pourquoi aujourd'hui plutôt qu'un autre jour ?
Pourquoi pas...
Si je te tutoies c'est d'abord
Parce que ton souvenir m'est cher,
Parce que tu aurais aujourd'hui l'âge que j'ai aujourd'hui,
Parce que j'apprécie de plus en plus ce que tu nous a laissé
Parce que je sais combien nous manque ce que tu as oublié
De nous laisser en partant si tôt,
Parce que notre bateau prend l'eau chaque jour un peu plus
Parce que je vois de plus en plus nettement la pauvreté,
La quasi-nullité du milieu que tu avais réussi à éclairer,
Les musiques à vomir sur des paroles de haine,
De pitoyables pantins poussés dans l'arène
Par des bonimenteurs sans conscience.A bientôt, Joe.
Salut...
retour index
**********
Merci, Joe
Parce que ton père avait été victime du maccarthysme
Les intellos plutôt de gauche auraient aimé
Que tu deviennes un missionnaire,
Leur commissionnaire…
Ils n’ont jamais pardonné ton abstention…
Excuse-moi : abstention est un mot injuste
Tu as pris la vie a bras le corps et tu l’as chantée
Magnifiquement.
Puisque tu avais fait de solides études universitaires
Ils comptaient t’exploiter.
Dans une émission de télévision
Dont j’ai pieusement conservé la mémoire
On t’a dit à peu près ceci :
-Avec le bagage intellectuel que vous avez,
Vos chansons pourraient voler plus haut…
Ta réponse, tes répliques sont des modèles :
-Je ne comprends pas ce que ça veut dire
Voler plus haut, célébrer un obscurantisme
Plutôt qu’un autre, ça ne m’intéresse pas...
-Ce n’est pas parce que quelqu’un a acquis une notoriété
Dans une activité que son opinion politique
a plus d’importance que celle d’un autre…
-Si j’avais une recette pour corriger
Toutes les injustices du monde,
Je ne serais pas chanteur
Mais homme politique,
Cette recette, je l’ai pas.
Et tu as dit
« ça va pas changer le monde ».
ce n’est qu’un titre,
ta belle chanson
parle d’autre chose
mais ce titre je le vois
comme une gifle
à tous les cuistres,
les prêcheurs de solidarité
de pacotille…
les vendeurs
de bon cœur.
les auto-proclamés
maîtres à penser…
Merci, Joe
retour index
***********
"bis repetita placent"
Horace (Art poétique)
de plus en plus douteux le combat...
nos très républicains
hommes et femmes politiques
manipulateurs mirifiques
regard fixé sur sondages mutins
n'ont qu'une idée en tête
le pouvoir et sa quête...les pisse-copies des quotidiens
les bonnisseurs de l'écran quotidien
leurs complices
leurs larbins de service
pourcentages à l'appui
font croire aux Français marris
n'importe quelle connerie
nous sommes des gogos
la droite qui se dit républicaine
sans fierté fait le sale boulot
de la gauche qui se déchaîne
tous bouffent au même ratelier
et nous laissent dans le merdier...retour index
**********
«Voilà un militaire qui a des couilles au cul.
L'ennui, c'est que ce ne sont pas toujours les siennes.»
Un politicard célèbre (Clemenceau)
à propos d'un traîneur de sabre non moins célèbre (Lyautey)...
Les grands provocateursFable d'aujourd'hui
Feue la liberté d'expression...
De la V ème célébrons
Les quelques lois très scélérates,
Beaucoup de gauche, un peu de droite...
Aujourd'hui les juges foutraient,
En riant à se péter la rate,
Clémenceau dans une prison...Il y retrouverait,
C'est cela qui nous épate,
Le sieur Caron
de Beaumarchais..."...Je broche une comédie dans les moeurs du sérail ;
auteur espagnol, je crois pouvoir y fronder Mahomet sans scrupule :
à l'instant un envoyé de... je ne sais sais où se plaint
que j'offense dans mes vers la Sublime Porte , la Perse ,
une partie de la presqu'île de l'Inde, toute l'Egypte, l
es royaume de Barca, de Tripoli, de Tunis, d'Alger et de Maroc :
et voilà ma comédie flambée, pour plaire aux princes mahométans,
dont pas un, je crois, ne sait lire et qui nous meurtrissent l
'omoplate en nous disant : chiens de chrétiens ! -
Ne pouvant avilir l'esprit, on se venge en le maltraitant..."
Beaumarchais "Le mariage de Figaro" (V,3)mais Figaro est un homme libre :
"Je reprends ma trousse et mon cuir anglais...
je vais rasant de ville en ville, et je vis enfin sans souci."
**********Fable...
à provocateur, provocateur et demi...
Nous sommes pour, bonnes âmes...
Des criminels sans remords,
devant la presse complice,
revendiquèrent leur propre mort.
Car la prison est trop long supplice...
Qu'ils s'adressent à Badinter,
notre bel et bon apôtre,
qu'ils demandent à prendre l'air,
avec les uns, avec les autres,
pour aller manifester...
On les enverra balader
vers les States à la douce piquouze...Pour agrémenter la partouze,
on peut aussi retrouver,
tout au fond d'un ancien hangar,
la machine tranche-bobines,
notre brave guillotine...France, pays de jobards...
le grand couteau qui dégouline...
quand votre tête tombera,
la gueule, nous, on se fendra...Vive la réinsertion m'sieu-dames,
pleurez
sur eux. Bonnes âmes,
Pitié
pour les auteurs de crimes
et merde pour les victimes.retour index
**********Miséricorde
Fable
Le Vieux de la Montagne
lançait jadis les assassins...Impudiques dans leur hargne,
c'est d'un troupeau de spadassins
que les pontifes de la violence,
prétendant se venger d'offenses
nous menacent chaque matin...... Et les lâches qui nous gouvernent,
les intellos, pauvres pantins,
toute fierté ont mise en berne...C'est un monde sans lendemain...
C'est le triomphe de la haine.
**********
Avec Bruant pour un tour...
Pour chanter Veni Creator
Il faut une chasuble d'or.
Nous en tissons pour vous grands de l'Eglise...les grands de l'Eglise ne sortent plus guère
en processions
les Papes n'ont plus la tiare
Pour gouverner il faut avoir
Boutons et rubans en sautoir.
Nous en tissons pour vous grands de la terre...Les grands de la république
les grands de l'Europe
Paradent
Voyagent
les grands de la république
les grands de l'Europe
sont grassement payés
les dignitaires francs-maçons
se pavanent déguisés
onctueux comme prélats
avec d'autres nuisiblesTout ce beau monde ne produit rien...
Et nous pauvres canuts n'avons pas de chemise...
Mais notre règne arrivera
Quand votre règne finira.
Nous tisserons le linceul du vieux monde,
Et l'on entend déjà la révolte qui gronde.
C'est nous les canuts, Nous n'irons plus nus.
c'est d'un autre siècle
c'est ni rap ni renaud
c'est Bruant
qui chante ici ceux qui travaillent
c'est bien plus beau
ce n'est pas de la racaille,
c'est le peuple des vaillants
**********
Quand les démolisseurs se flattent de construire...refaire la France , prétendent certains...
avec qui ?
les vieux ringards naguère prestement jetés ?
les revenants pas très propres ?
les ex-ministres mâles ou femelles à recaser ?
le lobby médiatique au service
du parti de Frêche-à-l'haleine-pas-fraîche ?comment ?
à coups de sondages indécents,
de discours grandiloquents,
de projets mirifiques et vides
et de manifs stupides ?Foutue prétendue démocratie
ou le serpent qui se mord la queue...et nous nous souvenons :
"élections, piège à cons"...
merci, m'sieurs-dames les marchands de vent :
"la démocratie, c'est l'oppression du peuple par le peuple"
(Oscar Wilde)
**********Le ventre est toujours fécond
nom de nom...
Des professeurs avaient naguère
brûlé des livres.
Des plus-ou-moins-étudiants,
leurs anciens élèves,
voulant dépasser les maîtres,
ont bien retenu la leçon :
ils les brûlent en Sorbonne.
Quelques mandarins,
irresponsables intrigants,
le péesse et le centre mou
jettent de l'huile sur le feu.nom de dieu...
**********
Petit jeu du dictionnaire*
"Jack Lang demande la dissolution de l'Assemblée nationale"
(les journaux)......nous gonfle, veut nous foutre une élection de plus ?!
le choeur des vierges :
(crescendo)Jack lancepessade
Jack l'amphigourique
Jack lantiponne
Jack l'anhypothétique
Jack lampyreGloire à toi Jack
l'Empereur*je n'ai pas d'actions chez Garnier
mais je vous recommande (±)
le (nouveau) Littré...suite, petites explications :
lancepessade (ou anspessade) : bas officier d'infanterie (sous caporal)
amphigourique : qui n'a ni ordre ni sens
lantiponner : tenir des discours inutiles et importuns
anhypothétique : qui va au-delà des hypothèses
lampyre : vers luisantil monte en grade
attention à la dégringolade...**********
démocratie, cul-cul-clan et soeurs latrines
On voit tant d'excités parader dans les rues
et les chefs syndicaux, les hommes politiques,
les écoliers niais devenir dans leur rut
de vrais maîtres-chanteurs antidémocratiques...Car leur démocratie a bien foutu le camp...
plus de respect pour la légalité en France...
l'Espagne gouvernée par un funeste gang
issu d'un vote né dans d'horribles souffrances.
Le ridicule seul ce soir se retrouve gagnant
dans l'Italie dont le sinistre sort balance
à un ou deux, à quelques guignols près...
La grande décadence...
A quelle sauce vont-ils bouffer
les bons macaronis en récompense ?
De toutes les façons, il y aura pénitence :
si c'est bouillie de bien rouges piments
à des olives rances
mélangés savamment,
ils auront, ces machos, de longs pénis turgides
mais bientôt pleureront because hémorroïdes...Et dans la vieille Europe, ou celle des vingt-cinq
il n'y a que la dépouille vide d'un lapin :
démocratie, un mot, une pieuse sentence
qu'on trousse à sa façon, tout comme une putain.Et rien ne changera dans notre douce France
tant qu'on nous trompera à grands coups d'élections,
d'arnaque des sondages à outrance,
de stupides slogans, de manifestations...
Ce sont des croix qu'on brûle, puis des livres...
Du rouge de la haine ils seront toujours ivres,
monstres de prétention,
sombres voyous en transe !Devant les déchéances,
devant la lâcheté, devant les abandons,
réveillons-nous, c'est l'heure,
il est grand temps de foutre à bas le leurre !**********
Tous les barjos...
Petite fable sans prétention,
même si elle booste notre tension...
L'Etat veille sur notre santé morale,
chose normale...Tous les barjos ne sont pas internés,
surtout bien sûr s'ils sont ministres...Nom-de-dieu, le sinistre,
oh, pardon ! Donnedieu,
de la culture le ministre
va s'occuper d'internet...Pour lui, sur la toile,
Il y a trop de n'importe quoi.
Un label donnera plein droit
de publier aux seules étoiles
de la pensée de bon aloi...
On vous concocte une loi.Qui donnera la récompense ?
Le ministre en l'occurence...
Les autres, les sans-grade,
dans l'oeil se foutent le doigt
s'ils croient que va durer l'escalade
du grand n'importe quoi.
**********
Autre déchirement (complainte)
Voici la moult ancienne et triste complainte traitant de
la véridique et moult déplorable histoire si fort navrante
de la petite fille, de sa mère et de leur bourreauElle lui avait fait confiance
mais il brisa sa vie, le dément.
Elle avait eu l'imprudence
de lui laisser son enfant,
assise dans la chambrette
au milieu de ses joujoux.
De la gentille fillette
l'homme entrevit un genou...Elle avait eu l'imprudence
de lui laisser son enfant.
Elle lui avait fait confiance
mais il brisa sa vie, ce dément.La fillette était très belle,
quelques instants ont suffi
pour que le crime fût commis.
La honte perpétuelle
pour ceux qui brisent les petits !
La punition sera celle
que Dieu inflige aux bannis,
le dam, la peine éternelle
les tourments sans aucun répit.Elle lui avait fait confiance
mais il brisa sa vie, le dément.
Elle avait eu l'imprudence
de lui laisser son enfant.Passée la folie cruelle
l'homme se prit à pleurer.
A son cou passant la corde
et l'autre bout à un crochet,
à Dieu mandant miséricorde,
en un sursaut il se pendait.Et bientôt la pauvre mère
à moitié perdit l'esprit.
Jamais vie ne fut plus amère,
Jamais dieu ne fut plus mauditElle lui avait fait confiance
mais il brisa sa vie, le dément.
Elle avait eu l'imprudence
de lui laisser son enfant...**********
Tags : bien, mot, sans, frere, rien
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