• En guise d'édito - La fête cruelle...



    Cruauté...

    Ce matin, grande manchette du quotidien local :
    le progamme des réjouissances
    de la féria de X ...

    Et quelles réjouissances ! en une semaine, une douzaine de corrida de mort...

    Le coeur est à la joie, quel printemps !

    Le lundi de Pentecôte est à nouveau officiellement jour férié.


    C'est la  fête du toro...

     

     

     

     

     

     

    La fête du toro... comme on disait dans les campagnes "la fête du cochon" à propos de la mort programmée  de cet animal, de son long égorgement... (parfois le vieux sacrificateur n'avait plus la main très sûre) pendant que la maîtresse de maison remuait le sang coulant dans le chaudron pour en faire ultérieurement le bon boudin...
    Elle parlait à la bête qu'elle avait nourri personnellement... Je me souviens de ma belle-mère  plaignant sincèrement l'agonisant.
    Peut-être même marmonnait-elle quelque prière...

    Avant l'opération on retournait une maie et des hommes forts traînaient la bête jusque là. On la renversait et on la maintenait sur cette table.
    Tout cela ne se faisait ni sans peine, ni sans risques...
    Dans certains villages ont avait trouvé une solution simple pour éviter ce travail : on plantait dans le museau du cochon le crochet servant à remuer les balles de paille et le cochon, bien sûr, devenait très docile...



      

     

    Je ne suis pas végétarien... je me prends souvent à le regretter quand je pense à tant d'horreur...

    Mais là c'était pour nourrir les familles...


    Mais ailleurs on écorche vifs des animaux à fourrure... pour le plaisir de rombières friquées...

    Et puis il y a la monstruosité suprême du spectacle de la mort lente devant des milliers d'amateurs en manque...


    X... ville romaine... ouais...

     

     

     

     

    Je me suis laissé dire que pour les prochaines années, afin de faire honneur à cette appellation les organisateurs des réjouissances ont prévu de faire encore mieux...

    Il faut bien renouveler la "tradition", dépoussiérer la "culture régionale"... l'habitude engendre la lassitude

    Pour vous mettre en appétit, voici quelques aperçus... Je connais des amateurs qui sentent déjà le pastaga leur venir à la bouche...

     

    En première partie :

     



    Prélude :

     



     

    Le clou du spectacle :

     

     



     

    Trois tableaux de Gérôme (peintre français du XIXme siècle)


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