Impôt-neige et impôt-logo
(Entre nous soit dit... simple mauvaise humeur à propos de pas grand-chose...)
Non content d'avoir imposé jadis trois zones de vacances scolaires, sans tenir compte des problèmes que cela peut poser aux familles dont les membres vivent dans des zones différentes (adieu les joyeuses rencontres...), afin, dit-on de favoriser le tourisme et faire rentrer du fric, l'Etat s'apprête aujourd'hui à répondre favorablement aux quémandeurs des Alpes et d'ailleurs. Pas de neige, les contribuables paieront. En 1976, la clique Giscard-Chirac avait institué un impôt-sécheresse en faveur des paysans qui n'en demandaient pas tant... On échappera sans doute à un scénario semblable aujourd'hui, on va pas faire ce genre de truc pendant la course à l'échalote... Il n'y aura pas le nom mais il y aura les aides...
J'aimerai connaître le pourcentage de familles d'enfants scolarisés qui peuvent s'offrir ces vacances de luxe. En
février, à la limite, on peut dire qu'un nombre relativement important ( ? ) en profite... quand il y a de la neige partout, (pas cette
année... bien fait ! dirait mon petit-fils qui ne peut y aller), on chausse les planches ou les raquettes, on fait de la luge
sans partir au loin, (même dans les rues éventuellement ou les terrains pentus), mais aux "vacances de Pâques" ? pardon de
printemps, déchristianisation oblige, c'est moins facile... mais les zones restent, aussi chiant tout ça que la connerie technocratiquement imposée par Bruxelles du changement d'heure été-hiver.
Putain de république bananière de pays d'assistés...
République bananière ? On voit déjà les producteurs de bananes en plein champ de la région parisienne faire la manche parce que, disent-ils, avec
le réchauffement de la planète, leurs récoltes mûrissent trop vite et les gens n'ont pas encore pris l'habitude de bouffer la purée nauséabonde
qui en résulte... ça va s'améliorer avec les recherches de l'INRA sur les bananes OGM et l'hybridation, (c'est à la mode), de ces fruits d'origine étrangère avec les carottes bien d'cheu nous. Si ça marche pas on pourra
toujours en faire un lubrifiant en cas de sodomisation, (c'est à la mode) difficile, mais en attendant, on
va aider... Dingue, n'est-ce pas ?
C'est une blague ? A peine ? Vraiment ?
Vous voyez bien, tout ça n'est pas très sérieux. Comme moi : je suis de mauvaise foi. Je sais bien qu'il faut sauver les secteurs en
détresse mais il n'y pas que les caprices de la météo qui soient responsables des problèmes. Il y a l'incurie de ceux qui sont "Aux Affaires de
l'Etat" (toutes les Affaires) depuis plus de 30 ans. Ça gueule dans la rue, on donne... Il vient, sans invitation, du monde (rarement du
beau) de partout, on accueille et on donne... On vide les coffres et de temps en temps les contribuables ne sont pas
contents... C'est pas fini, les promesses irresponsables pleuvent en ce moment que c'en est un régal !
Entre nous, j'avoue que je me repose aujourd'hui de mes récentes envolées lyriques à propos de la liberté d'expression et de la
prétendue fonction "publique"...
J'allais en rester là, quand, au cours d'une de mes lectures favorites, j'ai rencontré, dans le bulletin de l'Union Royaliste
Bretagne Vendée Militaire un article intéressant : Jacques Auxiette (président, socialiste, (évidemment) de la région Pays de
Loire) a commandé un nouveau logo :
et l'auteur de l'article conclut "Il en coûtera 110 000 Euros... voilà peut-être la raison de la
TIPP* instaurée par J. Auxiette, il y a quelques mois. La Maison de Communication parisienne (eh ben donc, Nantes n'avait pas de gens talentueux ?) va empocher le pactole pour un travail qu'un Breton de 6 ans aurait pu faire très bien"
C'est une blague ? Non...
Le pays de Bécassine (the royal miss, pas la Bretonne) n'est pas le pays des merveilles...
Si la France est dans la merde, si ses dirigeants sont des merdes, ceux des régions peuvent prétendre au titre de sous-merdes...
On n'en sort pas...
*Taxe Intérieure sur les Produits Pétroliers (ici version décentralisée)
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