Bon Bieu, quelle fin !
quelle fin de série !

j'ai adoré la série "Oz",
je viens de m'éclater avec "les Sopranos".
Pour bien des raisons...
Les acteurs sont remarquables, comme dans la plupart des séries qui viennent des States.
Et James Gandolfini ressemble à mon fils ou mon fils ressemble à Gandolfini... peu importe.
Michael Imperioli est impérial, Eddie Falco est géniale tout comme Lorraine Bracco et tous les autres sont à la hauteur.
La série est déjantée et les filles sont belles...
Apologie du crime organisé ?
Mais la morale est sauve, les chefs criminels sont abattus, le FBI s'en tire avec les honneurs et s'en prend aux terroristes et aux Arabes en même temps.
L'écran noir de la fin ?
j'ai maudit un instant la panne stupide...
Et puis j'ai compris
Excusez, j'ai souvent l'esprit de l'escalier...
La gentille réunion de famille autour du bar, les deux hommes inquiétants qui rôdent dans la salle...
Soudain le noir absolu.
Sans un mot, sans un bruit.
Tony n'a rien vu venir.
Tony n'a rien entendu.
Il était déjà mort.
c'est dur mais j'aime.

c'est de plus fort habile.
les méchants sont punis.
le spectateur s'il en a envie peut douter.
il ne voit pas répandu le sang du "héros" avec lequel il a intimement vécu pendant plus de cent  épisodes.

Les Amerlos y mettent beaucoup de fric dans leurs séries et ils savent faire travailler leurs acteurs.
Nos séries franchouillardes ? 
Ce n'est jamais autre chose que Monsieur, X, le grand acteur, le grand chanteur parfois, qui vient promener sa plus ou moins belle gueule ou grande gueule dans un histoire  dont il n'a strictement rien à faire 
Ce n'est rien d'autre que Mlle Y qui vient montrer son cul ou un petit morceau de nibard...
Je suis injuste ? possible...
et alors ?