ce petit machin j'ai commis
en puisant dans de vieux écrits
un méchant soir d'insomnie...
un jour pleure et l'autre rit, c'est la vie....

amusette en balade

le bonheur voyez-vous c'est la douce romance
la joie dans la douceur ce n'est qu'un bon moment
il éclate soudain comme un rire d'enfant
dans la paix d'une tendre et fraîche insouciance

la jeunesse a des trésors
et ce serait à cet âge
qu'il faudrait  être bien sage
laissez les donc  vivre alors

ils s'en vont par les bois puis courent vers la plaine
malgré l'orage  sourd juste sur leurs  talons
dans l'élan traversant collines et vallons
ils iront  conquérir la crête souveraine

puisse tomber l'eau du ciel
pour aller sous une pierre
protéger leur jeune et fière
amourette au goût de miel

le danger les effraie mais la peur les ramène
à la raison sortie quelque peu de l'esprit
dans ce creux de rocher qui laissait un répit
pour revenir enfin vers la vie de la plaine

nous étions  bien là ma reine
le bonheur nous saisirons
sans crainte nous attendrons
que le beau temps nous revienne

les empêchant de voir un quelconque futur
tant d'obstacles dressés par la terrible foule
       font qu'auprès des maisons le beau  rêve s'écroule    
et du bonheur l'image et le réveil est  dur

    ce n'était pas de notre âge
oh mais nous avions raison
car il n'est pas de saison
pour nous aimer davantage

 rien ne peut désormais gâcher notre plaisir
nous avons eu la joie de braver tout un monde
et nous lui survivrons dans la cruelle ronde
tous ses feux  à jamais éclairent l'avenir