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    Quelques autres tableaux et la "folie" de  Vincent...

    le champ de blé et les corbeaux

     

    quelques autres tableaux et la "folie" de  Vincent van Gogh

    quatre tournesols coupés

     

    "VAN GOGH n'était pas fou ! Je veux le réhabiliter» !
    Le professeur François-Bernard Michel est pneumologue à Montpellier. et grand amateur de peinture.  Ce médecin a  retrouvé les dossiers médicaux du peintre, et établi un  autre diagnostic.
    «Van Gogh souffrait de mélancolie. Il alternait les périodes d'excitation et de profonde tristesse. Si un médecin avait su l'écouter, il aurait peut-être pu éviter que le peintre ne se suicider».

    François-Bernard Michel, on le devine, ne manifeste aucune sympathie à l'égard du docteur Gachet, que l'on a longtemps présenté comme le protecteur de Van Gogh : «Gachet s'intéressait plus à la peinture qu'au peintre».
    Le docteur Gachet, pourtant, avait écrit une thèse sur la mélancolie. Dans le dossier médical retrouvé par le professeur Michel, on peut lire des formules approximatives, comme «méningo-encéphalite syphilitique diffuse de forme larvée"  A l'époque, les médecins ne disposaient pas de  scanner, ni d'encéphalogramme...


    Quelques autres tableaux et la "folie" de  Vincent...

     l'église d'Auvers-sur-Oise


    Toulouse-Lautrec avait initié Vincent à l'absinthe
    Pour le professeur Michel,  le peintre avait abusé de l'absinthe, la fameuse «fée verte». On sait depuis que la plante, l'artemisia absinthum, est toxique. L'abus de cet alcool peut provoquer des hallucinations, des pertes de connaissances, des troubles auditifs...

    Est-ce parce qu'il ne voulait plus entendre ces démons que Van Gogh s'est coupé l'oreille ? Peut-être. Le seul témoin de la scène est Paul Gauguin, qui s'est enfui comme un «lâche».
    «Gauguin était un égoïste», assène le professeur Michel ; «Il a bel et bien abandonné son ami, et il a même profité du drame pour le quitter».


    Van Gogh souffrait de terribles crises d'angoisse : «Je songe d'accepter carrément mon métier de fou. Je suis toqué, tant pis, je préfère ma folie à la sagesse des autres».

    Auprès des médecins qu'il allait consulter, il cherchait des mains tendues, une compassion...
    Van Gogh, qui avait quitté les brumes de Hollande pour le soleil du Midi, n'était pas un peintre «maudit». Mais un homme malade. Désespéré. Des corbeaux noirs volent toujours sur ses champs de blé.

    «Le suicide de l'artiste n'est pas aveu d'impuissance ou d'échec, mais stigmate de la démesure de son combat. Vincent s'est acharné à peindre jusqu'à l'épuisement"...

    De son vivant, Van Gogh n'avait réussi à vendre qu'une seule toile. Aujourd'hui, le soleil noir de sa mélancolie se négocie à prix d'or.

    (textes d'après Sabine Bernède dans "la Depêche" du 30/01/2000 et du livre de Michel François-Bernard  « La face humaine de Vincent Van Gogh »,  aux éditions Grasset.)

     

    quelques autres tableaux et la "folie" de  Vincent van Gogh

     

     

     

     

     

     

     

     

     


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