• Valentin

     

     

         

    Il y a dans ce personnage mythique : 
    un homme (enfin… quatre ou cinq ou même… sept selon d’autres sources...)
    une légende… ou des légendes

    Les hommes 

    Deux saints Valentin sont fêtés le 14 février et trois à d’autres périodes de l’année :

    Saint Valentin de Rome, martyr sous l'empereur Claude II le Gothique, fêté le 14 février,
    Saint Valentin de Terni, mort vers 273, fêté aussi le 14 février,

    Saint Valentin, martyr au IVe siècle à Ravenne, fêté le 16 décembre,
    Saint Valentin, mort en 547, fêté le 4 juillet,
    Saint Valentin Berrio-Ochoa, missionnaire en Asie, martyr en 1861, fêté le 1er novembre.

     
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     La fête païenne

     Pour comprendre  les origines de la Fête des Amoureux, il faut remonter au temps de la Rome ancienne.  

      
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     Le printemps commençait le 5 février, c’était pour les Romains un moment de purification et d’expiation de toutes les offenses commises envers leurs dieux.

    A cette occasion, les maisons étaient traditionnellement nettoyées. Après avoir balayé les pièces intérieures, on les aspergeait de sel et de blé. C’est ce rite de la purification (februa) qui est à l’origine du mot : « Février ».


    Les Lupercales ou Lupercalia

     

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    Chaque année vers la mi-février, les Romains rendaient hommage à la louve romaine qui avait allaité Romulus et Rémus dans la grotte de  la Lupercal.

    La fête très populaire des lupercales était un hommage à Faunus (Lupercus), dieu de la nature et de la fertilité.
    Cette fête se déroulait sur les flancs du Mont Palatin en souvenir de Romulus qui avait tracé, jadis, l’enceinte de la ville en creusant un sillon avec une charrue, autour de ce mont.
    Cette fête comprenait trois temps forts : le sacrifice d’un bouc, la course des Luperques, un grand banquet final.

     Le sacrifice

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    Le collège des Luperques était constitué des  fils des cinq plus anciennes familles aristocratiques, descendant des fondateurs de Rome. La cérémonie avait lieu symboliquement dans la grotte de la Lupercal.
    Après avoir immolé des chèvres, des boucs et un chien, on conduisait deux jeunes gens devant l’autel.
    Le prêtre touchait leurs fronts avec le couteau sanglant et les essuyait avec des tampons de laines préalablement trempés dans du lait. Après quoi les jeunes gens devaient éclater de rire.

    La course

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    Puis les jeunes gens lançaient une  course à travers la ville. Après avoir fait le tour du mont Palatin pour purifier l’ancien site, ils se répandaient dans la ville en riant et en buvant. Les luperques, à demi nus et couverts seulement de la peau des chèvres sacrifiées, frappaient les spectateurs avec des lanières de cette peau. Les femmes enceintes, pensant s’éviter les douleurs de l’enfantement, s’offraient à leurs coups. On dit que les coups de lanières apportaient aussi fertilité et facilitaient la montée de lait.

     

     Une loterie amoureuse...

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     Les Romains aimaient les jeux de hasard. Avant le banquet, chaque jeune fille inscrivait son nom sur un parchemin qu’elle déposait dans une grande jarre, puis, chaque jeune garçon tirait au sort le nom de la jeune fille qui devait rester avec lui pendant tout ce banquet. Cette tradition était dédiée à Junon, déesse du mariage, chargée de protéger la sainteté du mariage et de présider aux accouchements.

    La fête chrétienne et les légendes

     Les  dignitaires de la religion chrétienne détestaient cette fête païenne, ce culte à la fertilité et cet étalage public de nudité. Les papes successifs tentèrent de la faire disparaître, mais en vain. En 495, le pape Gelase 1er décida de célébrer en grande pompe la fête de Saint Valentin, le 14 février, un jour avant la fête des Lupercales.

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     L’identité du saint qui aurait donné son nom à la fête actuelle semble encore débattue par les historiens : pas moins de sept saints porteraient le nom de Valentin et plusieurs légendes leur sont associées.

    Un saint Valentin aurait été décapité un 14 février à Rome parce qu´il refusait de se rallier aux rites païens. Pendant sa captivité, les enfants venaient lui glisser des missives entres les barreaux de sa geôle. Serait-ce l´origine de nos billets doux ?


    Un autre saint Valentin — à l´époque de l´empereur Claude — bénissait secrètement les mariages durant les campagnes militaires. L'Empereur interdisait le mariage arguant que c’était la principale cause de la pénurie de soldats : les hommes préférant rester au foyer avec leur chère et tendre. 
    Selon la légende, avant d´être torturé et décapité — évidemment un 14 février — il aurait glissé à la fille de son geôlier une feuille en forme de cœur signé « De ton Valentin ». La tradition de la saint Valentin serait-elle bâtie sur le sacrifice et le sang ?


    Dans une autre version, c'est un pigeon voyageur qui est le messager de l'amour...

     Shakespeare parle de cette fête dans Hamlet et Victor Hugo traduisit ainsi ce passage :

     "Bonjour ! c'est la Saint-Valentin.
    Tous sont levés de grand matin.
    Me voici, vierge, à votre fenêtre,
    Pour être votre Valentine.
    Alors, il se leva et mit ses habits,
    Et ouvrit la porte de sa chambre ;
    Et vierge elle y entra, et puis jamais vierge elle n'en sortit."

      

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  • Commentaires

    1
    Samedi 16 Février 2013 à 17:44

    Ton article est intéressant. J'ai appris beaucoup de choses sur l'origine de cette Saint-Valentin. Merci et bisous

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