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     Route de campagne en Provence, la nuit  (Vincent Van Gogh -1890)

     

    Par une belle soirée de juillet cinq personnes font une petite promenade sur un route de campagne
    La nuit est assez sombre et la lune est souvent cachée parle des nuages.
    Les plus jeunes, deux filles et un garçon sont en vacances chez leur teur tante dans un petit hameau de montagne en Lozère
    La tante s'est munie d'une petite lampe de poche
    Sa propre fille, plus âgée que les autres les accompagne, un peu dédaigneuse.
    Le garçon, un adolescent,  en short et chemisette légère largement ouverte, est bien sûr amoureux de sa cousine.

    Il cherche à se faire remarquer d'elle.
    Il se cache dans un recoin plus obscur et surgit soudain en hurlant... croyant bêtement effrayer quelqu'un, souhaitant secrètement que sa cousine vienne se réfugier dans ses bras.
    En réalité, la jeune fille ignore superbement l'agitation de ce "gamin"...

    Un moment, il laisse l'élément féminin s'éloigner sur la route.
    Prépare-t-il un autre tour aussi stupide que les précédents ?
    Non, il s'agit simplement d'un besoin pressant qui l'oblige à rester à l'écart quelques secondes
    Au bord de la route, pas d'abri, il fait sombre bien sûr  mais un reste de pudeur l'incite à essayer de se  dissimuler un peu.
    Il se met en position et il croit voir en contre bas du talus,  un champ désert.
    Sans réfléchir davantage,  il saute...
    Mais sa chute bizarrement lui semble plus longue que prévu et...  il se retrouve dans une véritable forêt d'orties gigantesques !
    Ce qu'il  avait pris pour un champ n'est qu'un terrain vague  envahi par ces plantes... cruelles.
    Ses cris alertent le reste de la troupe qui entreprend le sauvetage  du malheureux, blessé dans sa chair et dans sa dignité,  hanteux d'être vu par sa cousine dans une situation parfaitement ridicule.
    Cousine, qui sans pitié aucune, se moque ouvertement de lui...
    Il faut un bon bain, du vainaigre et des onguents, des remèdes de bonne femme,  pour le  soulager des nombreuses piqûres... des rougeurs et des  cloques du plus bel effet.
    Certaines sont fort mal placées pense la jeune fille.  Cette idée, jointe au souvenir du «spectacle» auquel elle vient d'assister, déclenche son  fou-rire...              

     

       

     

     

    Rouge rebelle...

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