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Par jean--marie le 30 Juin 2012 à 12:00
Notre amie Ecureuil Bleu nous a proposé d'illustrer, par un procédé à notre choix, ce passage du "Petit Prince" d'Antoine de Saint-Exupéry :
"Le renard se tut et regarda longtemps le petit prince :
- S'il te plait... apprivoise-moi ! dit-il.
- Je veux bien, répondit le petit prince, mais je n'ai pas beaucoup de temps. J'ai des amis à découvrir et beaucoup de choses à connaître.
- On ne connait que les choses que l'on apprivoise, dit le renard. Les hommes n'ont plus le temps de rien connaïtre. Ils achètent des choses toutes faites chez les marchands. Mais comme il n'existe point de marchands d'amis, les hommes n'ont plus d'amis. Si tu veux un ami, apprivoise-moi !"
j'ai imaginé cette possiblité :
"T'apprivoiser ? dit le petit prince mais tu sais, je n'aime pas trop cette idée d'apprivoiser… ni ce mot !
ça peut vouloir dire que je serai en quelque sorte ton supérieur.
tu es un amimal sauvage et libre
reste-le
je veux que tu sois mon égal
pour être mon ami, apprivoise-toi toi-même
viens avec-moi, accompagne moi fidèlement
je te rendrai des services
tu en feras autant pour moi
je te découvrirai
tu me découvriras
et nous découvrirons le monde ensemble
- Peut-être, dit le renard. Alors, apprivoisons-nous l'un l'autre"
Vous l'avez bien compris, dans mon esprit il ne saurait être question de formuler la moindre critique !
c'est ma propre sensibilité qui m'a fait écrire ces quelques mots...
Pour moi, c'est une façon comme une autre de réfléchir à cette phrase du même Saint-Ex dans le même ouvrage :
« S’aimer, ce n’est pas tant se regarder l’un l’autre, c’est regarder ensemble dans la même direction. »
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